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Le Deuil : Comprendre et Traverser l'Épreuve
Sommaire
Introduction
On sait maintenant que les liens d’attachement sont indispensables pour devenir un être humain. Attachement rime avec perte, prendre le risque de s’attacher c’est justement s’exposer à perdre. Il s’ensuit que le deuil est une étape incontournable du processus d’humanisation, il est intrinsèque à la condition humaine. Plus les liens d’attachement sont forts plus l’épreuve de la perte est intense. Reconnaître le temps et la réalité du deuil c’est ouvrir la possibilité de prendre soin de soi. Reconnaître la réalité du deuil c’est aussi reconnaître la réalité de la souffrance, on se heurte là à des tabous majeurs de notre culture au sein de laquelle souffrance, deuil et mort semblent disparaître de la vie sociale, les endeuillés sont confrontés à la solitude et l’absence de prise en compte de l’épreuve qu’ils traversent. En réalité, le deuil est ce processus incontournable par lequel une épreuve révèle ses potentiels, accompagné, il devient une opportunité de croissance…
Le deuil est un processus normal après la perte d’un être cher. Quelle est la différence entre deuil normal et pathologique ? Combien de temps dure-t-il ? Quelles sont les différentes phases ? Connaître ces phases peut permettre de comprendre au mieux le processus et de le traverser en pleine conscience.
À retenir : Le deuil est un processus naturel qui, bien que douloureux, offre une opportunité de croissance personnelle et de redécouverte de soi.
Qu’est-ce que le deuil ?
Perdre un être cher est toujours une expérience douloureuse. Il est donc normal de ressentir de la tristesse. Il convient néanmoins de ne pas confondre tristesse (deuil normal) et dépression (deuil pathologique). Le deuil est un processus normal après la perte d’un être cher. Il correspond à la période nécessaire pour soigner sa blessure. Durant cette phase douloureuse, qui peut être plus ou moins longue selon les individus, il est indispensable d’être à l’écoute de ses émotions et de ne pas les refouler. Il ne faut pas brûler les étapes. Lorsque l’on parle de “faire son deuil”, l’idée n’est pas d’oublier le proche perdu, mais d’apprendre à vivre avec ce chagrin. La prescription d’antidépresseur ne doit donc pas être précipitée, sous peine de risquer l’apparition d’une véritable dépression par la suite, qui est une pathologie devant être médicalement prise en charge.
Comment différencier le deuil normal du deuil pathologique ?
Au cours d’un deuil “normal”, on peut observer des pleurs, du chagrin, une perte d’appétit, un sommeil perturbé, des cauchemars, une fatigue exacerbée, mais il n’y a pas d’idées noires, de ralentissement des déplacements et des idées, de culpabilité morbide même s’il est possible de se reprocher de “ne pas avoir fait assez” ou d’être resté sur des non-dits.
Le deuil pathologique se distingue quant à lui par sa durée mais aussi par son intensité. La personne concernée est en détresse continue vis-à-vis de la perte d’un être cher, et n’arrive pas à y faire face. Le deuil pathologique s’étend au-delà de 12 mois. Parmi les signes à relever, on peut notifier :
- Des états anxieux et dépressifs quasi permanents ;
- Un traumatisme de la séparation ;
- Le sentiment d’un avenir sans but ;
- Un ralentissement des gestes ;
- Une culpabilité exacerbée ;
- Des idées noires et pensées suicidaires ;
- Une perte d’estime de soi ;
- Un appétit perturbé, avec une alternance d’épisodes de boulimie et d’anorexie ;
- Des troubles physiques et psychologiques (ulcères, cancer, addictions) ;
- Une agoraphobie ou une phobie sociale avec impossibilité de sortir de chez soi et de rencontrer du monde peut également être constatée.
Combien de temps dure le deuil ?
Il n’y a pas vraiment de règle, même si l’on considère généralement qu’il faut entre quelques semaines et une année pour se remettre de la perte d’un être cher et qu’au-delà, cela peut relever du deuil pathologique. En réalité, tout dépend de la personnalité de chacun, du degré d’attachement à la personne disparue et du contexte du décès. Un décès violent ou inattendu, comme un suicide, est plus susceptible d’engendrer un deuil pathologique par sa dimension très agressive. Cette situation peut entraîner une culpabilité particulièrement importante (« Il/elle a dû souffrir ! Pourquoi n’ai-je rien vu ? Qu’est-ce que j’ai manqué ? ») Mais aussi un sentiment de colère (« je te déteste de m’avoir abandonné. Tu n’es qu’un(e) lâche. »).
L’absence de support psychosocial (soutien émotionnel), et des difficultés personnelles (maladie, chômage) sont des facteurs supplémentaires pouvant déclencher ce type de deuil complexe.
Les 7 étapes du deuil
Comprendre les différentes étapes du deuil permet de mieux appréhender le processus et de le traverser en pleine conscience :
- Le choc : La première émotion lors de la perte d’un être cher est le choc. C’est lui qui va déclencher le processus de deuil. Cette courte période suit directement l’annonce du décès. La personne peut apparaître sans émotion.
- Le Déni : Ce mécanisme de défense est un refus de croire à l’information. Le déni est une façon d’éviter la douleur, de nier la réalité. Cette étape ne dure généralement que peu de temps, mais peut se prolonger chez certaines personnes.
- La colère : La confrontation avec les faits et la réalité engendre un sentiment de colère. C’est le cas notamment à partir du moment où l’on voit le corps du défunt. Le déni n’est plus envisageable. On ressent alors une sensation d’injustice, et une colère peut se porter sur soi-même ou sur les autres avec l’apparition de nombreuses autres émotions, comme les remords, le dégoût, ou la répulsion. C’est également une phase de marchandage où l’on désire remonter dans le temps pour changer ses actions et inverser la situation.
- La dépression et la tristesse : Quand la colère s’est apaisée, la personne en deuil souffre de l’absence de l’être cher, et perd ses repères. C’est un stade de désespoir. Cette étape, qui signe l’acceptation du décès, est cruciale dans le processus du deuil.
- La résignation : La résignation est l’étape de la perte de l’espoir. La personne en deuil abandonne sa lutte pour le changement de la situation et éprouve des difficultés à se projeter dans le futur. Elle se résigne.
- L’acceptation : Cette étape n’est pas à négliger, et il ne faut pas baisser sa garde. La personne accepte la perte et réussit à se remémorer les bons comme les mauvais souvenirs. Elle apprend à vivre différemment et reprend confiance en elle.
- La reconstruction : Après l’acceptation vient la reconstruction personnelle. Petit à petit, la personne reprend goût à la vie et prend conscience de son existence. Elle recherche à nouveau un lien avec le monde et avec autrui, et commence à penser à des projets d’avenir. La personne endeuillée retrouve peu à peu son énergie, ses capacités, et peut réorganiser sa vie.
Quiz Interactif
- Question : Quelle étape du deuil trouvez-vous la plus difficile à traverser ?
- Le Choc
- La Colère
- La Reconstruction
Que faire en cas de deuil ?
Deuil normal
Le deuil est une étape difficile à passer et peut être à l’origine d’une grande souffrance. Un accompagnement par un professionnel de santé peut s’avérer utile et favoriser le processus de guérison. En cas de deuil normal, il faut accueillir ses émotions sans les réprimer, exprimer ses besoins et ressentiments à ses proches, prendre part à des activités diverses. Une manière de favoriser le processus de résilience est d’écrire une lettre au défunt en laissant courir sa plume… d’attendre le lendemain, de la lire à haute voix et de rédiger sa réponse, comme si, il ou elle avait reçu votre courrier. Dans certains cas, on peut entretenir une vraie correspondance avec plusieurs allers-retours.
Deuil pathologique
En cas de deuil pathologique, il est nécessaire de se faire accompagner par un professionnel de santé. Si cela concerne un de vos proches, vous pouvez lui proposer directement de débuter une psychothérapie. Celle-ci peut se dérouler à travers une prise en charge individuelle, ou lors d’une psychothérapie collective (groupes de parole, d’entraide). En cas de dépression avérée, votre médecin traitant peut également vous prescrire des antidépresseurs. La cohérence cardiaque, la relaxation, la méditation, la sophrologie et l’hypnose sont également des méthodes possibles pour soulager votre anxiété liée à ce deuil.
Il est important de souligner que chaque personne vit le deuil de manière différente et qu’il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » manière de faire son deuil. Certaines personnes peuvent passer rapidement d’une étape à l’autre, tandis que d’autres peuvent rester plus longtemps dans une étape en particulier. Il est important de se donner le temps nécessaire pour faire son deuil et de chercher de l’aide si nécessaire.
ETAPE 1 : Le choc et le déni
La première étape du deuil, le choc et le déni, est caractérisée par une sensation d’irréalité et de déconnexion. Cette étape peut durer quelques heures ou quelques jours et est souvent déclenchée par un événement traumatique tel qu’un décès inattendu.
Les symptômes de cette étape peuvent inclure :
- Sentiment d’engourdissement et d’incrédulité face à la perte
- Réactions émotionnelles retardées ou absentes
- Sensation de confusion et de désorientation
- Perte d’appétit et de sommeil
- Difficulté à se concentrer sur des tâches simples
- Recherche d’un moyen de revenir en arrière et de changer les choses
Le déni peut être une réponse à la réalité dévastatrice de la perte, car il peut être difficile pour la personne endeuillée d’accepter qu’elle ne verra plus jamais la personne décédée. La personne endeuillée peut chercher à éviter la réalité de la perte et peut avoir des difficultés à se concentrer sur des tâches simples.
Les conséquences de cette étape peuvent inclure :
- Sentiment de confusion et d’isolement
- Difficulté à communiquer avec les autres
- Perte de confiance en soi
- Peur de l’avenir et de ce qui va arriver
- Sentiment de détachement émotionnel
Il est important de souligner que chaque personne vit le deuil de manière différente et que certaines personnes peuvent passer rapidement à travers cette étape, tandis que d’autres peuvent y rester plus longtemps. L’accompagnement d’un professionnel formé à l’accompagnement du deuil peut aider la personne endeuillée à traverser cette étape difficile.
Détails des symptômes :
- Sentiment d’engourdissement et d’incrédulité face à la perte : La personne endeuillée peut avoir du mal à croire que la perte est réelle, ce qui peut entraîner un sentiment d’engourdissement et d’incrédulité. Elle peut avoir l’impression que tout cela n’est qu’un mauvais rêve, et peut se sentir déconnectée de la réalité.
- Réactions émotionnelles retardées ou absentes : Les réactions émotionnelles de la personne endeuillée peuvent être retardées ou absentes. Elle peut avoir du mal à pleurer ou à exprimer ses émotions, ce qui peut donner l’impression qu’elle ne ressent rien.
- Sensation de confusion et de désorientation : La personne endeuillée peut se sentir confuse et désorientée. Elle peut avoir du mal à se rappeler des détails de la perte ou de ce qui s’est passé autour d’elle.
- Perte d’appétit et de sommeil : Le choc et le déni peuvent entraîner une perte d’appétit et de sommeil. La personne endeuillée peut avoir du mal à dormir et à manger, ce qui peut entraîner une fatigue physique et émotionnelle.
- Difficulté à se concentrer sur des tâches simples : La personne endeuillée peut avoir du mal à se concentrer sur des tâches simples, comme faire ses courses ou répondre au téléphone. Les tâches quotidiennes peuvent sembler insurmontables.
- Recherche d’un moyen de revenir en arrière et de changer les choses : La personne endeuillée peut chercher un moyen de revenir en arrière et de changer les choses. Elle peut se blâmer elle-même ou chercher des raisons pour lesquelles la perte aurait pu être évitée.
Conséquences de cette étape :
- Sentiment de confusion et d’isolement : Le choc et le déni peuvent entraîner un sentiment de confusion et d’isolement. La personne endeuillée peut avoir du mal à communiquer avec les autres, car elle a du mal à comprendre ce qui lui arrive.
- Difficulté à communiquer avec les autres : La personne endeuillée peut avoir du mal à communiquer avec les autres, car elle peut se sentir déconnectée de la réalité ou avoir du mal à exprimer ses émotions.
- Perte de confiance en soi : Le choc et le déni peuvent entraîner une perte de confiance en soi. La personne endeuillée peut se sentir impuissante et incapable de faire face à la perte.
- Peur de l’avenir et de ce qui va arriver : Le choc et le déni peuvent entraîner une peur de l’avenir et de ce qui va arriver. La personne endeuillée peut se demander comment elle va faire face à la perte et si elle sera capable de continuer à vivre sans la personne décédée.
- Sentiment de détachement émotionnel : Le choc et le déni peuvent entraîner un sentiment de détachement émotionnel. La personne endeuillée peut avoir l’impression de ne plus ressentir d’émotions ou d’être déconnectée de ses sentiments.
ETAPE 2 : La colère et la culpabilité
- Colère envers la personne décédée : La personne endeuillée peut ressentir de la colère envers la personne décédée, en pensant que cette dernière aurait pu faire quelque chose pour éviter la perte. La colère peut être dirigée vers la personne décédée pour avoir abandonné la personne endeuillée, ce qui peut entraîner un sentiment d’injustice.
- Colère envers soi-même : La personne endeuillée peut également ressentir de la colère envers elle-même, en pensant qu’elle aurait pu faire quelque chose pour éviter la perte. Elle peut se sentir coupable de ne pas avoir été suffisamment présente ou de ne pas avoir fait suffisamment pour aider la personne décédée.
- Colère envers les autres : La colère peut également être dirigée vers les autres, comme les médecins ou les membres de la famille qui n’ont pas été en mesure d’empêcher la perte. Cette colère peut être irrationnelle ou injustifiée, mais elle peut aider la personne endeuillée à exprimer sa douleur et sa frustration.
- Sentiment de culpabilité : La culpabilité peut être un aspect important de la deuxième étape du deuil. La personne endeuillée peut se sentir coupable de ne pas avoir dit au revoir à la personne décédée ou de ne pas avoir été présente à un moment crucial. Cette culpabilité peut être difficile à surmonter et peut entraver le processus de deuil.
- Recherche de la responsabilité : La recherche de la responsabilité peut être un aspect de la deuxième étape du deuil. La personne endeuillée peut chercher à comprendre qui est responsable de la perte et pourquoi cela est arrivé. Cette recherche peut aider la personne endeuillée à faire face à la perte et à exprimer sa douleur.
Conséquences de cette étape :
- Sentiment de tristesse : La colère et la culpabilité peuvent entraîner un sentiment de tristesse et de désespoir. La personne endeuillée peut se sentir déprimée ou démotivée.
- Isolation sociale : La colère et la culpabilité peuvent entraîner une isolation sociale, car la personne endeuillée peut avoir du mal à communiquer avec les autres ou à être en colère contre eux.
- Sentiment d’injustice : La colère peut donner l’impression que la personne endeuillée a été traitée de manière injuste. Cela peut entraîner une perte de confiance en soi et une colère accumulée.
- Perte d’estime de soi : La colère et la culpabilité peuvent entraîner une perte d’estime de soi. La personne endeuillée peut se sentir coupable et responsable de la perte, ce qui peut entraîner une baisse de l’estime de soi.
- Peur de l’avenir : La colère et la culpabilité peuvent entraîner une peur de l’avenir et de ce qui va arriver. La personne endeuillée peut avoir du mal à voir comment elle va faire face à la perte et si elle sera capable de continuer à vivre sans la personne décédée.
ETAPE 3 : La tristesse et la dépression
- Sentiment de tristesse profonde : Cette étape du deuil est caractérisée par une grande tristesse et une profonde dépression. La personne endeuillée peut pleurer fréquemment et éprouver une grande douleur émotionnelle.
- Troubles du sommeil : La tristesse et la dépression peuvent entraîner des troubles du sommeil, comme l’insomnie ou le sommeil excessif. La personne endeuillée peut avoir du mal à s’endormir ou se réveiller fréquemment pendant la nuit.
- Perte d’appétit : La tristesse et la dépression peuvent également entraîner une perte d’appétit. La personne endeuillée peut perdre du poids et avoir du mal à manger suffisamment.
- Baisse d’énergie : La tristesse et la dépression peuvent entraîner une baisse d’énergie. La personne endeuillée peut avoir du mal à trouver la motivation nécessaire pour effectuer des tâches quotidiennes.
- Sentiment de vide : La tristesse et la dépression peuvent entraîner un sentiment de vide. La personne endeuillée peut se sentir seule et abandonnée.
Conséquences de cette étape :
- Isolement social : La tristesse et la dépression peuvent entraîner un isolement social. La personne endeuillée peut avoir du mal à communiquer avec les autres ou à sortir de chez elle.
- Sentiment de désespoir : La tristesse et la dépression peuvent entraîner un sentiment de désespoir et d’impuissance. La personne endeuillée peut avoir du mal à trouver de l’espoir pour l’avenir.
- Difficulté à prendre soin de soi : La tristesse et la dépression peuvent rendre difficile pour la personne endeuillée de prendre soin d’elle-même. Elle peut avoir du mal à manger, à dormir et à prendre soin de son hygiène personnelle.
- Perte d’intérêt pour les activités : La tristesse et la dépression peuvent entraîner une perte d’intérêt pour les activités qui étaient autrefois appréciées. La personne endeuillée peut ne plus prendre plaisir à faire des choses qu’elle aimait avant.
- Pensées suicidaires : Dans les cas les plus graves, la tristesse et la dépression peuvent entraîner des pensées suicidaires. Il est important de chercher de l’aide si vous ou quelqu’un que vous connaissez présentez des symptômes de dépression grave.
ETAPE 4 : La négociation et l’acceptation
- La négociation : La personne endeuillée peut chercher à négocier avec la situation et à trouver un moyen de changer ce qui s’est passé. Elle peut essayer de trouver une solution ou de négocier avec une entité supérieure.
- L’acceptation : L’acceptation est l’étape où la personne endeuillée commence à accepter la réalité de la perte et à se réconcilier avec elle. Cette étape peut prendre du temps, mais elle est essentielle pour le processus de deuil.
- La réflexion : La réflexion est une partie importante de l’étape de l’acceptation. La personne endeuillée peut prendre le temps de réfléchir à la vie de la personne décédée et à son impact sur sa propre vie. Elle peut également réfléchir à ce qu’elle a appris du processus de deuil.
- La reconstruction : La reconstruction est l’étape où la personne endeuillée commence à reconstruire sa vie après la perte. Elle peut chercher de nouveaux objectifs ou de nouvelles activités pour remplir le vide laissé par la perte.
Conséquences de cette étape :
- Sentiment de paix : L’acceptation peut entraîner un sentiment de paix et de réconciliation avec la perte. La personne endeuillée peut se sentir plus en paix avec la situation et être capable de continuer à vivre sans la personne décédée.
- Nouveaux objectifs et activités : La reconstruction peut entraîner la recherche de nouveaux objectifs et de nouvelles activités. La personne endeuillée peut chercher à trouver un nouveau sens à sa vie après la perte.
- Réflexion sur la vie de la personne décédée : La réflexion peut permettre à la personne endeuillée de mieux comprendre la vie de la personne décédée et son impact sur sa propre vie. Elle peut également aider la personne endeuillée à trouver un sens à la perte.
- Acceptation de la réalité de la perte : L’acceptation est essentielle pour le processus de deuil. La personne endeuillée doit accepter la réalité de la perte pour pouvoir avancer et se réconcilier avec elle.
- Sentiment de gratitude : La réflexion et l’acceptation peuvent également entraîner un sentiment de gratitude pour la vie de la personne décédée et les souvenirs qu’elle a laissés derrière elle.
ETAPE 5 : La reconstruction
- Exploration de nouveaux intérêts : La personne endeuillée peut chercher de nouveaux intérêts et activités pour remplir le vide laissé par la perte. Elle peut essayer de nouvelles choses ou chercher à approfondir des passions qu’elle avait auparavant.
- Rétablissement de la routine : La reconstruction implique souvent le rétablissement de la routine quotidienne. La personne endeuillée peut chercher à retrouver une certaine stabilité et à rétablir sa routine quotidienne.
- Trouver un nouveau sens à la vie : La reconstruction peut aider la personne endeuillée à trouver un nouveau sens à sa vie après la perte. Elle peut chercher à donner un sens à la perte et à trouver une nouvelle raison de vivre.
- Chercher un soutien social : La personne endeuillée peut chercher un soutien social pour l’aider à traverser cette étape. Elle peut chercher à parler à des amis ou à une famille de confiance, ou chercher un groupe de soutien.
- Prendre soin de soi : La reconstruction peut également inclure le fait de prendre soin de soi. La personne endeuillée peut chercher à prendre soin de son corps et de son esprit, par exemple en faisant de l’exercice régulièrement ou en prenant du temps pour se détendre.
Conséquences de cette étape :
- Retrouver un sentiment de normalité : La reconstruction peut aider la personne endeuillée à retrouver un sentiment de normalité et de stabilité dans sa vie.
- Retrouver le plaisir de vivre : La reconstruction peut également aider la personne endeuillée à retrouver le plaisir de vivre et à trouver de nouveaux intérêts et passions.
- Retrouver une confiance en soi : La reconstruction peut aider la personne endeuillée à retrouver sa confiance en elle et en sa capacité à faire face aux défis de la vie.
- Retrouver un sentiment d’espoir : La reconstruction peut également aider la personne endeuillée à retrouver un sentiment d’espoir pour l’avenir et à envisager un avenir heureux et épanouissant.
- Créer un nouveau sens de la vie : La reconstruction peut aider la personne endeuillée à créer un nouveau sens de la vie et à trouver une nouvelle raison de vivre après la perte.
Les bases de l’accompagnement du deuil
Le deuil est un processus naturel de cicatrisation qui se fait en nous, garantissant un lien au défunt, intérieur. C’est un temps de réorganisation psychique et relationnelle, intime et social, qui correspond au désinvestissement progressif de la relation. Aider un proche en deuil peut être source de craintes et d’interrogations : que dire ? Que ne pas dire ? Comment faire ? Faut-il parler de la personne décédée ?
Il n’est pas nécessaire d’être psychologue pour accompagner un proche en deuil. Proposer un espace d’écoute, sans jugement, permet à l’endeuillé de faire le récit des événements, d’exprimer ses émotions et ainsi de se sentir soutenu dans son vécu. Ce positionnement lui permet de rompre avec les sentiments de solitude et d’incompréhension qu’induit le deuil.
Trois questions majeures et complémentaires, que tout un chacun peut poser, sont incontournables dans l’accompagnement du deuil :
- Que s’est-il passé ? Accompagner une personne en deuil, c’est l’aider à revenir en détail sur les circonstances du décès. C’est relire avec elle ce qu’il s’est passé avant, pendant et après les évènements, et l’aider à mettre en lumière les émotions associées à ces différents temps. Quelle est la cause du décès ? Comment l’a-t-elle appris ? À quel moment de sa vie ?
Parfois une personne peut « se fixer » sur un fait, un geste, qui peut apparaître dérisoire de l’extérieur. Il est essentiel de cheminer à côté de la personne en deuil, à son rythme, et de ne pas avoir de projet pour elle. - Quel proche l’endeuillé a-t-il perdu ? Le décès d’un proche rompt le lien qui était entretenu avec lui. Le deuil est une traversée intrinsèquement solitaire. C’est la relation unique, telle qu’elle existait, qui meurt en même temps que la personne, expliquant pourquoi un profond sentiment de solitude émerge dans le deuil.
Soutenir la personne en deuil demande ainsi de revenir sur ce lien perdu : qui était-il pour vous ? Quelles étaient ses qualités et ses défauts ? Qu’est-ce qui rendait cette relation unique ?
Repérer, accueillir et nommer la souffrance, la colère, la culpabilité, les doutes, les silences, contribue à l’intériorisation du lien au défunt, dans sa complexité et sa richesse. Écouter, sans chercher à consoler pour adoucir les émotions.
Il est sain et aidant d’explorer, parfois encore et encore, ces deux questions. Raconter, se raconter, permet d’apprivoiser les événements et le vécu émotionnel qui s’y rattache, et ainsi, progressivement, de les intérioriser, de leur trouver un espace intérieur. Cette relecture à distance, cette mise en mots des évènements use la charge émotionnelle liée au décès. Elle participe à la cicatrisation du processus du deuil et permet ainsi une nouvelle forme d’attachement au défunt. - Où en est l’endeuillé aujourd’hui ? La perte d’un proche impacte tous les pans d’une existence. Accompagner une personne en deuil consiste aussi à la soutenir dans la durée sur cinq versants : où en est-elle physiquement ? Psychologiquement ? Socialement ? Administrativement ? Spirituellement ?
Enfin, c’est l’aider à repérer ce qui lui fait du bien, à identifier ses ressources qu’elles soient internes ou externes, sociales. C’est aussi explorer avec elle ses rituels, qui peuvent évoluer avec le temps.
Ces trois grandes questions ne se posent pas de manière linéaire. Elles aident à circonscrire le processus de deuil, en permettant à l’endeuillé de relier le passé au présent. Progressivement, elles l’aident à entrevoir l’avenir, souvent terrifiant dans un premier temps. Cette posture requiert d’être soi-même disponible, afin d’avoir « une juste distance entre son propre vécu et celui de l’endeuillé » comme le soulignait le Dr. Michel Hanus, fondateur de l’association Empreintes.
Outils de référence
Des outils interactifs peuvent aider à comprendre le cheminement du deuil et la crise d’identité qui peut en découler. [Découvrez nos outils].
Ressource Téléchargeable : Obtenez votre guide pratique pour accompagner un proche en deuil ici.
Services d'Isabel Bachat
Accompagnement du Deuil avec Isabel Bachat
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants »
– Jean d’Ormesson
Une approche empathique pour retrouver la paix intérieure
Le deuil est une expérience universelle, mais chaque parcours de guérison est unique. Isabel Bachat propose un accompagnement du deuil sur mesure pour vous aider à surmonter le deuil et à retrouver la paix intérieure, que ce soit en personne ou via des consultations à distance.
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Qu'est-ce que l'accompagnement du deuil que je propose ?
Mon accompagnement du deuil est conçu pour vous offrir un soutien empathique et personnalisé dans cette période difficile. Je vous aide à exprimer vos émotions librement, à comprendre et accepter les différentes étapes du deuil à votre propre rythme, et à reconstruire progressivement votre vie avec dignité et respect. Ensemble, nous travaillons à réintégrer la joie et la sérénité dans votre quotidien tout en honorant le processus unique de guérison qui est le vôtre.
Comment j'aborde l'accompagnement du deuil ?
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Quels sont les principaux bénéfices de l'accompagnement du deuil par Isabel ?
- Exprimez vos émotions dans un espace bienveillant.
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- Évaluation personnalisée de vos besoins
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- Création d'un espace sécurisé et de confiance
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Pourquoi choisir l'accompagnement du deuil offert par Isabel ?
- Expertise et Empathie : Isabel comprend les dynamiques profondes du deuil et allie son expertise en thérapie avec une approche humaine et personnalisée.
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« C’est en racontant l’histoire de son deuil que l’on fait son deuil. »
— Jean Monbourquette
Séance d'accueil
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Conclusion
Le deuil est un processus individuel et différent pour chaque personne. Il est important de comprendre que traverser les différentes étapes du deuil peut prendre du temps et que cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il est important d’être patient avec soi-même et de chercher de l’aide si nécessaire. Le soutien émotionnel, la thérapie et les groupes de soutien peuvent tous aider la personne endeuillée à traverser les différentes étapes du deuil et à retrouver un sens à sa vie.
Finalement, en traversant ces étapes, la personne endeuillée peut trouver la paix et l’acceptation de la perte, tout en gardant les souvenirs de la personne aimée en vie dans son cœur.
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