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Mieux Comprendre la Mémoire Traumatique

Introduction

Les conséquences psycho-traumatiques sont nombreuses et peuvent impacter profondément la vie d'un individu. Comprendre la mémoire traumatique est essentiel pour briser le cercle vicieux des manifestations émotionnelles, physiologiques et cognitives qui peuvent persister toute une vie.

Traumatisme Psychique ou Choc Émotionnel

Les termes traumatisme psychique et choc émotionnel sont utilisés lorsque un événement submerge l'individu, rendant impossible la distanciation nécessaire pour faire face à la charge émotionnelle ou physiologique ressentie. La méconnaissance de la mémoire traumatique alimente ce cercle vicieux, où les manifestations émotionnelles, physiologiques et cognitives persistent souvent toute une vie.

Les Conséquences Psycho-Traumatiques

L'ensemble des mécanismes de sauvegarde d'ordre psychologique, neurobiologique et physiologique sont stockés à un niveau inconscient, principalement dans le cerveau limbique. Certaines personnes peuvent complètement refouler une partie de leur enfance en raison de diverses causes :

  • Enfant non désiré
  • Abandon affectif par la mère ou le père
  • Attouchements ou abus sexuels
  • Maltraitance physique et/ou psychologique (rabaissement, dévalorisation, humiliation, indifférence,…)

Les traumatismes de l'enfance laissent des séquelles indéniables à un niveau émotionnel, physiologique et cognitif, proportionnelles au degré et à la durée des événements traumatiques.

À retenir : Les traumatismes refoulés peuvent se manifester par divers symptômes psychosomatiques, comportements à risque, et troubles émotionnels tels que l'anxiété ou la dépression chronique.

Traumatismes Refoulés

Les traumatismes refoulés s'infiltrent à un niveau inconscient, développant au fil des années des symptômes variés comme des troubles psychosomatiques, des conduites à risques, ou des débordements émotionnels caractérisés par des troubles anxieux généralisés ou des troubles dépressifs chroniques.

Dans certains cas, l'impact traumatique est si violent pour l'enfant qu'il se dissocie, stockant l'impact émotionnel à un niveau inconscient pour continuer à vivre. Ces traumas refoulés peuvent se réactiver par des flash-backs, cauchemars, comportements inappropriés, ou schémas répétitifs.

Dissociation du Moi

En situation de violence, le système normal dysfonctionne. La dissociation représente une anesthésie émotionnelle. Ce n’est pas la victime qui décide de se dissocier, mais le cerveau qui met en place un mécanisme pour assurer la survie de l’organisme. La dissociation efface les souvenirs de la mémoire consciente.

Les émotions comme le dégoût, la colère et la peur nous font réagir. Lorsque ces émotions sont anesthésiées, comme dans la sidération, la révolte, la fuite et la défense deviennent impossibles. La sidération est donc à l’origine des mécanismes psycho-traumatiques.

Dans certaines thérapies uniquement verbales, l'individu peut sentir qu'il y a quelque chose qui coince, qu'il a compris beaucoup de choses sur son passé, ses comportements et émotions, mais qu'il y a une "partie de lui" bloquée, conduisant à un échec thérapeutique dans de nombreux cas.

Il est fréquent d'entendre : "C'est comme si j'avais une petite voix intérieure qui me disait que je ne mérite pas, ou que je ne suis pas à la hauteur, ou que je ne me sens pas aimée, ou que je me sens rejetée, etc…". Parfois, il s'agit du traumatisme réactivant des croyances négatives, mais souvent, c'est un état du moi dissocié. Il est donc crucial que le thérapeute soit bien formé pour repérer ces différences et savoir travailler avec ces états dissociatifs.

Lorsqu'un individu est dissocié, le simple verbatim du souvenir traumatisant ne permet pas la restructuration de l'événement. Le thérapeute doit travailler sur ces parties dissociées pour réunifier la personne, sinon elle se sentira toujours tiraillée, comme s'il manquait une pièce du puzzle.

La difficulté est encore plus grande lorsqu'un traumatisme d'abus sexuel s'est produit dans la toute petite enfance. Souvent, l'enfant devenu adulte n'aura aucun souvenir mais ressentira un malaise permanent à différents niveaux. Par exemple :

  • Femmes : Vaginisme, difficulté à être touchée ou à avoir un orgasme
  • Hommes : Difficultés sexuelles, pannes sexuelles, problèmes érectiles

Attention, toutes les personnes souffrant de ces troubles n'ont pas forcément vécu d'abus ou d'attouchements sexuels.

Conclusion

Pour conclure, il est essentiel de comprendre l'enjeu d'une mémoire traumatique et de ses conséquences. Consulter un(e) thérapeute spécialisé(e) dans le retraitement des traumatismes et des états du moi dissociatifs est primordial. Il est donc crucial de bien choisir sa thérapie pour assurer une guérison complète.

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